Ces séries dépendent toutes trois d’un processus similaire qui vise à produire autour d’un thème donné une multitude de variations. 
Les titres de ces trois séries sont des mots simples traduits en polonais, ce qui fait écho à mon nom de famille provenant de ce pays dont je ne connais ni la langue ni l’histoire. Ils se détachent du propos puisqu’ils sont incompréhensibles mais viennent le soutenir en même temps, énonçant une idée, une notion. 
Pour la première série, le motif représenté se rattache au cheveu, ou Wlosy en polonais. Cette notion découle de recherches autour de la répétition et des pratiques liées à la chevelure. 
En ce qui concerne la seconde série, Zatrzec se traduit par effacement. C’est un procédé qui se répète graphiquement dans les 320 expérimentations, mais contrairement à la série précédente l’objet représenté est le visage humain. L’idée de départ était de produire d’une manière mécanique une multitude de figures pour parvenir à un effet de foule, à quelque chose de massif.
Ziemski, la dernière série, reste dans cette idée de foule en s’attachant à la figuration du corps, de l’humain. Le chiffre augmente, c’est un déploiement gigantesque qui se fait sur le mur, montrant des corps empruntés à différents domaines : les arts visuels, la danse, le cinéma, la publicité et la pornographie. 
Cette méthode d’élaboration devient alors une source intarissable de questionnements, qu’ils visent les systèmes d’exposition, la diversité des matériaux, le nombre de dessins produits, le temps de réalisation et les techniques d’exécution. Ainsi, tout ceci est voué à évoluer au fil de ma pratique et des divers projets.